Les portraits de femmes d’octobre – 02
🔥 Découvrez nos portraits de femmes d’octobre
Chaque semaine, vous pouvez découvrir sur notre compte Instagram, un portrait de femmes inspirantes ! 🚀 Femmes battantes, déterminées, penseuses, ces personnalités inspirantes sont postées tous les jeudis pour vous mettre en lumière ces femmes, vous les faire découvrir elles et leur parcours, et vous inspirer pour le vôtre ! 🥰
Un autre écho… Vous pouvez aussi découvrir différents portraits de femmes en écoutant nos podcasts, c’est ici !
- Marie Curie (1867-1934), physicienne et chimiste.
- Hélène Darroze (1967), chef cuisinière.
- Niki de Saint Phalle(1930-2002), plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films franco-américaine.
- Leslie Demoulin (1981-2016), écrivaine.
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Marie Curie (1867 – 1934), première femme nobelisée. Polonaise naturalisée française, Marie Curie est la première femme au monde à avoir reçu un prix Nobel, et la seule à ce jour à en avoir reçu deux (physique et chimie). Cette physicienne d’exception a également été la première femme à enseigner dans la prestigieuse université de la Sorbonne.
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Eugénie Brazier (1895-1977), première femme aux six étoiles. Eugénie Brazier est la première femme cheffe, étoilée. Issue d’un milieu très modeste, elle commence à travailler à 10 ans. Elle apprend les bases de la cuisine qui devient alors sa vocation. Elle fonde son premier restaurant en 1921 pour lequel elle obtient trois étoiles au guide Michelin, la même année que sa consœur Marie Bourgeois. Elle en obtient trois autres pour son second restaurant et reste des années durant, la seule cheffe avec tant d’étoiles. Depuis, elle demeure un emblème de la cuisine française. L’association créée par sa petite fille, soutient les jeunes femmes issues de milieux défavorisés à faire carrière dans la restauration.
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Louise Bourgeois (1911 – 2010), plasticienne, de diamant rose à femme-couteau. Sculptrice et plasticienne, l’œuvre de Louise n’est reconnue que tardivement. Pourtant, fille de tapissiers, à 10 ans déjà, elle aide ses parents et dessine les illustrations des tapisseries. Elle débute véritablement sa carrière d’artiste en 1940 à New-York. Dans les années 1970, elle soutient de jeunes femmes artistes. À la même période, on retrouve ses œuvres au sein des expositions militantes organisées par le MLF. Son œuvre est organique et sensuelle, définit par le terme “femme-maison”. Elle compose de nombreux autoportraits et déploie sa création autour de sujets récurrents : la féminité, la sexualité, la maternité, la solitude… Sa dernière installation monumentale, le Mémorial de Steilneset, commémore les femmes exécutées durant les chasses aux sorcières.
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Michée Chauderon (1902 – 1652), dernière sorcière massacrée. Figure emblématique de la chasse aux sorcières, Michée Chauderon est la dernière femme exécutée pour sorcellerie, en avril 1652. Elle est arrêtée l’après-midi en mars 1652 sur dénonciation. Il faut attendre 1730 pour que les accusés disposent d’un avocat. Michée ne peut se défendre justement. Au moment de la procédure, elle a alors 50 ans, ne sait ni lire, ni écrire, ni signer des documents face aux magistrats. À la recherche de la « marque du diable » ou « griffe du démon », le corps médical la soumet à de nombreux examens médicaux. Grandes aiguilles enfoncées sous la peau, ils la torturent jusqu’à obtenir sa confession. Le 6 avril 1652, elle est exécutée par pendaison. En 2001, pour réhabiliter sa mémoire et manifester son repentir, la commune de Chêne-Bougeries organise un procès qui déclare son innocence et lui consacre une réhabilitation populaire.